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Tours et détours en Asie du Sud Est (2019/2020)

5 février 2024

Adieu l'Asie,

Après nos aventures en Asie, nous voilà de retour avec de nouvelles images. Cette année ce sera Dubaï, puis Oman et enfin l'île Maurice.

Nous sommes partis de Gap le 1er février en train, un jour avant que prévu pour cause de blocage des routes par les agriculteurs. Nuit à Aix chez Annabelle et Morgan, départ le 3 au matin pour Marignane et vol vers Paris en milieu d'après-midi. Arrivée à Roissy et nuit à l'hôtel. Départ le lendemain à 10H pour Dubai. Première fois avec la compagnie Emirates, A380 complet.

Arrivée à Dubaï vers 19H30 heure locale (+ 3 h). 1/2 heure de taxi et dodo à l'hôtel. Nous sommes le 3 février, douche et au lit.

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7 mars 2020

Ko Samui, Thaïlande

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Aéroport de Bangkok le 27 février. Nous arrivons de Bali où nous avons passé près d'un mois. A la descente de l'avion, nous avons mis nos masques. Ici Nous notons une très forte baisse des voyageurs par rapport à fin janvier. Pratiquement plus de Chinois, mais toujours beaucoup de gens sans masque, des européens pour la plupart. Nous, nous avons décidé de les mettre, sachant que ça ne fait pas tout. Seul changement notable, une camera thermique avant le poste de police. Aucun problème pour obtenir un visa. 

Le lendemain, après environ une heure de vol, nous voici sur l´ile de Samui, dans le golfe de Thailande. Ko Samui fait sans conteste partie des endroits les plus réputés en Thaïlande pour la beauté de ses plages et ses températures idéales. Nous sommes ici jusqu'au 14 mars, dans un hôtel situe le long de la plage de Chaweng. 

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Sable blanc, eau turquoise, ciel bleu. Le paradis ou presque. Il fait en moyenne 28°, ce qui est moins qu'à Bali mais plus agréable. La mer doit être a la même température. Mis à part la nourriture, depuis deux mois et plus nous mangeons local et ça finit par lasser, tout le reste se passe pour le mieux. Ici personne ne parle de virus et seules quelques personnes portent un masque, plus pour se protéger de la pollution dans la rue que pour autre chose. D'ailleurs ce ne sont que quelques locaux.  

A part la plage, il n'y a pas grand chose à voir à Samui. Nous évitons les endroits où la foule se concentre, marchés et autres lieux de rencontre. Nous serions bien allés voir de la boxe thaï, mai vu les circonstances nous restions prudents. Par contre nous sommes allés voir le big Bouddah et les temples hindous aux alentours. 

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Celui-ci est érigé sur une colline d'où la vue à 360° est magnifique.

un peu plus loin, un autre Bouddah, visiblement mieux nourri

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Puis à peine plus loin, voici le Shiva des Hindous

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Celui qui, comme le disait le César de Pagnol "a autant de bras qu'une esquinade".

Nul n'ignore j'espère qu'une esquinade est une étoile de mer en provençal. César avait toutefois surestimé l'esquinade, puisque Shiva a 18 bras en tout, nettement plus que l'étoile de mer.

Pour finir, nous sommes au courant qu'en France la situation se dégrade autour de l'épidémie de coronavirus. Cela fait plus de deux mois que nous sommes partis et nous appréhendons un peu le retour, non pas à cause du virus que nous avons certainement côtoyé au cours de notre periple, mais plus par la paranoïa qui semble gagner bon nombre de nos concitoyens. Alors pour terminer, je voudrais vous citer quelques vers du poète français Rutebeuf (13  éme siècle) immortalisés il y a tant d'années par le grand Léo Ferré.

"Le mal ne sait pas seul venir,

tout ce qui m'était à venir

m'est avenu"

Chacun en fera la lecture qui lui convient, pour ce qui nous concerne, nous gardons confiance en notre avenir, c'est ce qui nous paraît le plus raisonnable.

 

 

26 février 2020

Bali, dernières impressions.

Ca y est, demain 27 février nous quitterons Bali Pour rejoindre, via Bangkok, l'île thaïlandaise de Koh Samui pour les quinze derniers jours de notre voyage. 

En fonction de ce que nous verrons sur place, et des risques potentiels liés à la présence (ou non) du coronavirus, nous déciderons de la conduite à tenir. 

En attendant, ici à Bali, nous n'avons pas noté d'inquiétude particulière.

Dernières images de la plage de Sanur, avec les typiques barques balinaises à double balancier, et en fond le mont Agung (Gunung Agung en Balinais), volcan qui culmine à 3.000 m et dont la dernière éruption date de mi-2019. C'est dire les risques que nous courons.

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Pour voir de tels paysages, les aventuriers que nous sommes sont prêts à toutes les folies.

Je plaisante.

Dans les ruelles à proximité du bord de mer, quelques portes magnifiquement sculptées semblent protéger de mystérieux domaines. A l'intérieur, une végétation luxuriante et une infinité de temples et de statues.

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Bali, l'île des Dieux. Ce fut peut-être vrai en d'autres temps, avant que le tourisme de masse, l'invasion des technologies et la surpopulation ne viennent bouleverser tout le fragile écosystème de ce petit paradis. Tous, absolument tous les pays que nous avons visité au cours de ces deux saisons sont sales, tout au moins selon nos critères d'Européens. Et quoiqu'en disent nos grands penseurs, les gens d'ici n'ont aucun sens de la protection de leur environnement. Il suffit de parcourir certaines routes dont les bas-côtés sont jonchés de détritus pour s'en convaincre. 

Alors que venons-nous faire ici ?.

Le soleil, la chaleur, les plages.

Mais aussi les gens, aimables, souriants et différents de ce que nous sommes.

Les paysages, les monuments, les croyances, différents aussi de ceux que nous connaissons.

Voir et découvrir en ignorant ce qui nous indispose, ne garder que le meilleur parce que, pour le reste, nous ne pouvons rien, telle est notre façon de voyager.

Et Dieu merci, nous y trouvons grand plaisir.

A bientôt en Thaïlande. 

21 février 2020

Sanur, dernière étape à Bali

Nous voici à Sanur, bord de mer, plage et farniente pour nos derniers jours à Bali.

Pas grand chose à dire, Sanur est une station balnéaire agréable, beaucoup moins frénétique que ses voisines Kuta, Legian ou encore Seminyak. Une allée piétonne longe la plage de sable blanc sur environ 5 kms. D'un côté la plage, de l'autre des hôtels, boutiques et restaurants.

Certaines parties de la plage sont occupées par les locaux, 

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D'autres par les touristes, bien moins nombreux.

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Meme si rien ne s'y oppose, la mixité n'est pas à l'ordre du jour. (Pour ceux qui se poseraient la question ce sont bien mes pieds)

Sanur est aussi le point de départ pour différentes îles accessibles en bateau (très) rapide. Ici point de port ou de quai, les passagers embarquent ou débarquent au pied de la digue avec de l'eau jusqu'au genou.

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Pour info, le plus puissant que j'ai vu avait 6 moteurs Yamaha de 250 cv chacun. De quoi défriser les passagers.

Que dire encore. Ici comme en Birmanie, on voit énormément de chiens en liberté sur la plage. Par contre ils ont tous des colliers. Personne ne les chasse, religion oblige j'imagine. Et puis pour finir, on croise (en touristes) énormément de vieux. Quand je dis vieux, nous on fait figure de jeunots à côté. Ce matin, nous étions sur les transats de l'hôtel en bord de plage, on se serait cru volontiers dans un Ehpad. D'un côté c'est rassurant pour nous, de l'autre ....

Dans quelques jours nous quitterons Bali pour terminer nos vacances en Thaïlande. On tâche de glaner encore quelques images avant de partir.

17 février 2020

Amed, village balinais.

Nous nous laissons parfois leurrer par des images que l'on voit tout au long de notre periple. Images ltrompeuses d'un monde ou la vie ne serait somme toute pas si différente de ce que notre imagination nous suggère. Il suffit pour cela de voir des écoliers en uniforme sur le bord de la route, ou des trottoirs bien balayés pour se dire "Mon Dieu, tout ceci va dans le bon sens et d'ici à quelques années ...."

Et puis, parce que le hasard de notre itinéraire nous fait quitter les bastions du tourisme, nous voila de retour face à la réalité. Amed fait partie indéniablement de cette réalité. Un peu à l'écart de la grande route, le village semble à des années lumière de ses voisins plus chanceux. Route défoncée, bas-côtés envahis de détritus, pas de trottoirs et quelques échoppes miteuses, Voila pour la vision d'ensemble. L'entree de notre hotel se situe au bout d'une ruelle qui semble avoir subi un bombardement nourri. Au bout de la ruelle, une placette occupée en partie par un énorme tas de branchages et de detritus, mais aussi par tout un ensemble de cages de coqs de combat, dont le chant égaye précocement nos matinées. Enfin, cerise sur le gâteau, deux solides murs de bambous font couloir devant la porte afin d'éviter que les detritus n'envahissent l'accès. Pour finir, deux groupes squattent cet espace, l'un constitué de quatre porcelets en quête de nourriture, l'autre de quelques traîne-savates locaux dont on a du mal à imaginer une quelconque occupation. Et puis on rentre dans le périmètre de l'hôtel. Et la, un autre monde. Propre, bien tenu. La plage est propre, la piscine aussi, les chambres sont correctes et le personnel prévenant. Un îlot de confort au milieu d'un océan de misère. 

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Pourtant quelle belle vue depuis notre chambre !

Ainsi donc et pour la première fois nous avons écourté notre séjour. Nous sommes à present à Sanur, en plein dans le cœur touristique de Bali. Beaux hôtels, belles plages, restos et boutiques à gogo. Dommage pour le petit village d'Amed, il mérite mieux.

 

 

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14 février 2020

Lovina

Chose promise chose due

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Rien d'autre pour aujourd'hui puisqu'on fait que buller.

13 février 2020

Lovina

Lovina est un village tout en longueur sur la côte nord de Bali. Pas grand chose à faire ni à voir, sauf paraît-il aller en mer le matin tôt pour voir folâtrer les dauphins. N'étant pas convaincus par l'intrusion massive de touristes au milieu de ces pacifiques cétacés, nous nous abstiendrons.  En plus depart a 6h, un peu tot.

Donc vous aurez droit au dauphin en béton qui trône sur la plage, celui-là on est au moins sur de le voir, parce que les autres ....

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Proximite du du volcan obligé, ici le sables est noir. Drôle d'impression. Sur la plage, des barques balinaises typiques avec leurs deux balancier pour les stabiliser. Elles sont tres fines êtres étroites.

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Un ponton et le ciel bleu. Qui a dit que c'était la saison des pluies ?

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Pour finir, une vue de notre transat au bord de la piscine de l'hôtel. Demain je prendrai la même avec une fleur de frangipaniers entre chaque orteil.

 

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je ne me souviens plus pourquoi je n'ai réservé que trois nuits ici. En tous cas demain sera notre dernier jour entier à Lovina. Snif !!!! 

12 février 2020

Munduk, le bout du monde

Nous voici à Munduk, je me demande encore quelle lubie m'a poussé à réserver dans un trou pareil. Qu'on se le dise, il n'y a strictement rien à faire à Munduk. Le village est construit le long de la route, laquelle est tellement pendue que l'on craint de chuter à chaque pas. Un seul trottoir d'un bout à l'autre du village et quelques commerces poussiéreux,

Notre guest house se situe à l'entree du village, il est vrai que la vue de notre chambre est charmante puisque nous dominons toute la vallée. Nous avons même un petit balcon bien agréable. Enfin, la vue ne fait pas tout. Donc nous sommes arrivés avant hier vers 14 h. Notre première idée fut de nous enfuir à toutes jambes. Une rapide visite des lieux ne nous rassurât pas. Toutefois nous sommes restés, il faisait beau et au bout du compte trois jours passent rapidement.

Hier nous sommes partis à pieds sur une petite route afin de faire une ballade à travers la campagne qui, je dois l'avouer, est magnifique. À part le fait que de vertigineuse montées succèdent sans cesse à de terribles descentes, et qu'il n'existe pas dix mètres de plat, le reste vaut son coup d'œil. Rizières en terrasses, vergers de toutes sortes, fleurs .... Bon, au retour on a reçu la pluie, mais on avait prevu et tout s'est bien passé.

Aujourd'hui, nous avions prevu un véhicule avec chauffeur qui nous a promené une partie de la journee. 

Dans l'ordre, un premier lac avec un magnifique temple et surtout de merveilleux jardins.

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Puis un marché local où nous avon a acheté des avocats pour nos soupers de ce soir et demain.

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Puis un autre lac, plus petit et presque désert, au bord duquel un temple semble abandonné.

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Enfn, les cascades de Munduk, magnifique endroit que l'on rejoint par un chemin à flanc de colline, le long duquel pousse une végétation tropicale incroyable. Des arbres à café, a cacao, d'autres plus imposants portent  des avocats. On trouve aussi des arbres à clous de girofle, des plans d'ananas, des bananiers, d'immenses bambous et une multitude de fleurs. On se croirait dans un jardin exotique, et pourtant tout pousse à l'état sauvage.

 

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Bref, une bien belle ballade, sans compter les troupes de singes rencontres sur le bord de la route.

Il est 17h30, il pleut depuis à peu près 3 ou 4 heures, et ca c'est pas cool.

Nous voici le lendemain. Ballade dans les environs. Ici il semble que les combats de coqs soient une distraction prisée. Ils les mettent dans des petites cages en bambou et passent leur temps à les exiter en les promenant un contre l'autre. Je présume qu'on doit manger les vaincus vu la taille des cuisses et leur dureté.

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Je n'ai pas tout compris car si on leur demande s'il y a dans les forêts des annimaux que l'on chasse, ils prennent un air horrifié: no, no hunting. Pas de chasse. Par contre faire battre des coqs à mort n'a pas l'air de les perturber.

Nous terminons notre dernière journee par une ballade le long des rizières en terrasse. (Rice fields pour les anglophones, à ne pas confondre avec the killing fields au Cambodge, une autre histoire bien plus tragique)

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Voila pour Munduk, à moins que quelque chose ne me revienne à l'esprit dans les jours qui viennent. Quatre jours sans wifi fut pour nous une dure expérience. Comme quoi ....

A present nous sommes à Lovina, en bord de mer avec d'odorants frangipaniers pour nous faire de l'ombre, d'ailleurs l'hôtel s'appelle le Frangipani Beach Hotel. Tout un programme. Le prochain s'appelle Amed Beach Resort, j'espère que nous ne serons pas déçus. !!!!

 

 

 

8 février 2020

Ubud,

Pour finir, voici une vue prise de la terrasse de notre chambre d'hôtel.

Guest House en pleine ville, pourtant on se croirait au milieu de la campagne. Seulement six chambres, avec une terrasse devant, une jolie salle de bains, et surtout un environnement qui donne envie de s'y attarder. Bref, je vous ai tellement parlé de gourbis tout juste acceptables que j'ai plaisir à dire que celui-ci fut parfait. Si vous venez à Ubud, n'oubliez pas de nous demander l'adresse, on la tient au chaud pour vous.

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En face  de notre entrée, Ganesh l'éléphant sacré nous protège.

imageEt pour finir, l'entrée de notre chambre.

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Je dois préciser que ceci ne présente aucun intérêt historique ou culturel. Simplement pour vous dire que nous avons passé ici un excellent séjour, et, je dois bien l'avouer, aussi un peu pour vous faire baver.

 

 

8 février 2020

Ubud, dernier jour.

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Nous sommes le huit février et à midi nous partirons pour rejoindre Munduk, notre prochaine destination.

Mais avant, voici quelques images de notre sortie d'avant hier.

Nous avons fait une halte dans une plantation de café, où nous avons pu voir des plants de vanille et de cacao.

Cette brave dame fait griller des grains de café et des fèves de cacao, pas pour l'export, mais plutôt pour la galerie.

 Nous sommes ensuite allés voir une cascade. Comme pour le premier temple, elle est au fond d'un canyon et il faut descendre une infinité de marches pour y arriver. Mais les escaliers sont corrects Et la descente au milieu des fleurs est sympa.

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Et les fleurs ...

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 Enfin tout en bas on rejoint cascade.

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Hier nous sommes partis à pieds (8 kms) pour rejoindre Monkey Forest, la forêt des singes sacrés. Située quasi en ville, cette reserve naturelle est constituée d,arbres gigantesques et d'une végétation luxuriante. des chemins dallés permettent de parcourir cet espace et d'approcher le millier de macaques qui occupent ces lieux. Ils sont divisés en six clans, chacun occupant un territoire. Bien qu abondamment nourris, ils n'hésitent pas à chaparder dans les sacs entrouverts. Nous en avons vu ouvrir les fermetures éclair des sacs à dos. Et pas question de les latter, d'abord parce qu'ils sont teigneux, ensuite parce qu'ils sont sacrés.

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Il y a aussi un temple et un minuscule cimetiere ou l'on enterre les défunts pour les déterrer un peu plus tard, quand la cosmologie sera plus favorable afin de les incinérer cette fois pour l'éternité.

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Voila pour notre séjour à Ubud. Trois journées bien remplies, jusque là il a fait beau à part de gros orages le soir. A noter encore qu'ici on paye pour tout. Cascades, rizières, temples, singes .... Par contre il faut reconnaître que les sites sont aménagés, entretenus et surveillés par une armada impressionnante d'employés. Ça fait du boulot.

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